Ellepropose des visites guidées sur les différents sites du Chemin des Dames, le premier étant celui de la Caverne du Dragon qui se trouve juste sous vos pieds à 14 mètres sous terre. Du fort de la Malmaison à l’arboretum
Visorando Alsace 68 - Haut-Rhin Wuenheim Vieil Armand Hartmannswillerkopf Trouver une randonnée Vieil Armand Hartmannswillerkopf Partagez votre position Avec le Club Visorando, partagez votre position en temps réel à vos proches et partez l’esprit tranquille. Testez GRATUITEMENT À une altitude de 956m, ce site est l'un des points stratégiques de la Route des Crêtes et un haut lieu de mémoire de la Première Guerre Mondiale. Visorandonneur +608m -602m 4h20 Moyenne Départ à Soultz-Haut-Rhin - 68 - Haut-Rhin Le Hartmannswillerkopf HWK, Viel Armand en français a été l'enjeu de furieux combats tout au long de l'année 1915. Comme la randonnée "les tranchées Sud du HWK", cette randonnée rend hommage aux combattants en parcourant une partie de leurs tranchées et abris. Elle débute par l'ascension du versant Nord du massif et de la partie allemande jusqu'au sommet et une descente par la partie française avant de passer par la chapelle Sicurani. Des offres exclusives réservéesaux membres Club Visorando Jusqu’à 20%* de réduction sur votre équipement de randonnée chez nosenseignes partenaires, spécialistesdes sports outdoor Testez GRATUITEMENT Visorandonneur +650m -644m 5h00 Moyenne Départ à Jungholtz - 68 - Haut-Rhin Très belle randonnée sur la montagne du Hartmannswillerkopf appelée également "La Mangeuse d’Hommes" où a eu lieu une bataille de la première guerre mondiale. Vous pourrez découvrir différents vestiges de l’histoire anciens cimetières, anciens abris, ruines, tranchées et un point de vue magnifique sur la Plaine d’Alsace. Visorandonneur +605m -611m 5h45 Moyenne Départ à Soultz-Haut-Rhin - 68 - Haut-Rhin Lors de cette randonnée, nous irons sur les traces des poilus, qui ont combattu au Hartmannswillerkopf pendant la Première Guerre Mondiale, et nous passerons et couperons plusieurs fois la Route des Crêtes. Randonnées à proximité de Vieil Armand Hartmannswillerkopf Visorandonneur +666m -932m 8h05 Difficile Départ à Murbach - 68 - Haut-Rhin Itinéraire sans difficulté, joliment vallonné sur les plus grandes hauteurs des Vosges, entre chaumes et forêts. Panorama magnifique sur les vallées environnantes. Visorandonneur +1298m -464m 5h Difficile Départ à Lautenbachzell - 68 - Haut-Rhin Partir de Lautenbachzell pour arriver sur la Route des Crêtes en moins de 5h où vous pourrez dormir ou continuer votre chemin si vous êtes rapide pour peut être finir la boucle totale en une journée! Des offres exclusives réservéesaux membres Club Visorando Jusqu’à 20%* de réduction sur votre équipement de randonnée chez nosenseignes partenaires, spécialistesdes sports outdoor Testez GRATUITEMENT Visorandonneur +903m -31m 5h15 Difficile Départ à Lautenbachzell - 68 - Haut-Rhin Montée sportive au Grand Ballon depuis Sengern après Guebwiller. On passe par le très joli lac du Ballon et la ferme auberge du Gustiberg, qui offrent tout deux des pauses très agréables. Visorandonneur +409m -1m 2h10 Facile Départ à Ranspach - 68 - Haut-Rhin Parmi les nombreux sentiers permettant d'accéder au refuge du Ski Club Edelweiss de Saint-Amarin, cet itinéraire ne présente pas de difficulté particulière et vous propose une balade sur la crête entre les forêts communales de Saint-Amarin et Ranspach. Visorandonneur +149m -426m 2h30 Facile Départ à Moosch - 68 - Haut-Rhin Retour au col du Hundrunck en passant par le sommet du Vogelstein. Visorandonneur +1263m -2103m 7h Difficile Départ à Metzeral - 68 - Haut-Rhin Belle balade sur la crête entre le Markstein et le Grand Ballon proposant de magnifiques vues. Visorandonneur +162m -772m 3h10 Moyenne Départ à Luttenbach-près-Munster - 68 - Haut-Rhin Début de circuit dans un décor d'alpage, puis par des forêts très ombragées. Visorandonneur +697m -684m 6h15 Difficile Départ à Metzeral - 68 - Haut-Rhin Jolie montée vers la crête des Vosges le long de la rivière Pfahlrunz avec arrêt à un charmant petit lac sans nom. Beaucoup d'arbres remarquables. Puis randonnée facile sur le GR5 le long de la crête avant de cheminer vers les fermes auberges de Salzbach et de Uff Rain avec des panoramas sur les sommets vosgiens. Pour plus de randonnées, utilisez notre moteur de recherche.
DÉCOUVRIRLE CHEMIN DES DAMES | ENTRE CRÊTES ET VALLONS. 11 Avr 2021 Rédaction Nord Decouverte. C’est un joli nom que celui de Chemin des Dames. Un nom où flotte un parfum de camélia blanc, une
Carte 1 Chemin des Dames front du 16 avril au 9 mai 1917. Les idées du Général Nivelle sur la prochaine offensive Chef d’Etat-Major de l’Armée française depuis 1911, le Général Joseph Joffre, partisan de l’offensive toute, perd de son crédit en fin 1916. Les différents échecs en Champagne, en Artois, dans la Somme et à Verdun amènent le pouvoir politique à chercher son remplacement. Le choix se porte sur le Général Nivelle qui est celui qui séduit le plus en cette fin 1916. Il fait figure de Général audacieux et victorieux. En effet, au cours de la conquête de Douaumont, le 24 octobre1916, il met en avant la stratégie utilisée qui, pour lui, est celle qui permettra de vaincre. Une attaque foudroyante qui fait suite à l’appui d’une artillerie très nombreuse est cette stratégie innovante. » Il est ainsi nommé Commandant des Armées françaises du Nord et de l’Est le 12 décembre 1916. Il ne prend ses fonctions que le 17, retenu sur le front de Verdun. Le 15 décembre, il expérimente pour une deuxième fois sa stratégie en dirigeant une opération, vigoureusement menée par son armée, la IIe, qui lui assure, au bout de quelques heures de lutte, la possession de Vacherauville, de la côte du Poivre, de Louvemont, d’Haudromont, des Chambrettes ainsi que la prise de plus de 11 000 prisonniers et de 280 canons. Au cours de cette attaque foudroyante, le général Nivelle a expérimenté, avec succès et pour la deuxième fois , de nouvelles méthodes de combat les positions successives de l’ennemi ont pu être enlevées, d’un seul bond, grâce à l’appui d’une artillerie très nombreuse, dont la maîtrise a permis de couronner rapidement l’ensemble des emplacements des batteries ennemies, désorganisées ou détruites, puis de les dépasser. » * Robert Nivelle, né d’un père militaire et d’une mère anglaise fait qu’il est le seul général français à être parfaitement bilingue ce qui lui amène le soutien des Anglais dans sa nomination. Cette nomination l’est plus par défaut. A la différence de son prédécesseur, Nivelle ne trouve une adhésion totale ni parmi les politiques ni parmi les militaires à qui il doit rendre des comptes et se voit imposer de nombreuses modifications dans la campagne à venir. Il lui reviendra de mener la campagne de printemps 1917 qui doit enfin voir les Armées alliées percer les lignes allemandes. Il compte sur sa stratégie » et l’effet de surprise. Or, son enthousiasme initial va se révéler particulièrement inadapté 4 mois plus tard. Tout d’abord, tout réside dans l’activité de l’artillerie qui doit ouvrir des brèches dans le réseau défensif allemand. Ce qui se révèle trop optimiste. L’organisation défensive allemande en plusieurs réseaux semble pouvoir résister à la puissance de l’artillerie française de 1917. Ensuite, l’effet de surprise n’est plus un secret depuis belle lurette. Depuis fin décembre, le plan des attaques de printemps est un secret bien mal gardé. Les Allemands n’ont qu’à écouter Nivelle qui explique un peu partout ce qu’il compte faire. Le Général Hindenburg redistribue ses troupes sur le front pour parer l’attaque dont le secteur est bien délimité. Enfin, l’entrée en guerre des États-Unis est acquise depuis le vote au Sénat américain du 2 avril et Nivelle préfèrerait mener et réussir l’offensive sans les Américains, pour ne pas les voir revendiquer une partie de la victoire. Remis plusieurs fois à cause du mauvais temps et surtout pour permettre une action conjuguée avec les Britanniques qui attaqueront en Artois, là où le terrain semble le plus propice à briser le front Nord allemand. Mais le jour J du 16 avril a été révélé plusieurs jours à l’avance. Le choix du Chemin des Dames va se révéler catastrophique. Depuis l’automne 1914, les Allemands sont sur le plateau et les Français dans la vallée. Le dénivelé du terrain joue en défaveur à la fois de l’artillerie et des fantassins qui chargés comme des mules devront attaquer sur un terrain en pente trop raide. Pourquoi avoir choisi ce secteur ? Car c’est un endroit où Joffre n’a pas connu d’enlisement Les Français ont pour objectif de percer le front allemand là où les allemands seront le plus surpris Surtout, le 07 Mars 1814, c’est un secteur où Napoléon a obtenu une victoire, la dernière d’ailleurs ! Les troupes françaises, et notamment les jeunes conscrits de la jeune garde surnommés Marie-Louise », sont lancés à l’assaut du plateau et de la ferme d’Hurtebise tandis que l’Empereur conduit la bataille depuis un tertre à côté du moulin de Vauclerc. Au prix d’efforts coûteux, Napoléon Ier est cependant parvenu à faire reculer les troupes de Vorontzov jusque Cerny puis l’Ange Gardien dans la journée, mais ses pertes l’empêcheront de disposer d’assez d’hommes deux jours plus tard, quand il tentera d’affronter Blücher sous la montagne de Laon. La bataille de Craonne est la dernière victoire de Napoléon Ier et occupe une place dans la mémoire napoléonienne. » L’assaut, initialement prévu au tout début avril, est reporté deux fois en raison des mauvaises conditions météorologiques. Après un hiver 1916-1917 particulièrement froid, comme on l’a vu l’article précédent, les conditions climatiques de début de printemps ne sont pas réjouissantes. Avril 1917 est le plus froid depuis 1837. Il neige fréquemment et parfois abondamment sur la moitié nord entre le 1er et le 4 avril. En Artois comme au Chemin des Dames, c’est sous le froid et dans un terrain boueux que se d’éclanche l’attaque de printemps. Les Anglais soulignent qu’il est risqué de lancer l’offensive même si ils en soutiennent le principe. Mais à Paris, on s’impatiente, Georges Nivelle est impatient, les politiques aussi ! On se croirait revenu à l’été 1914 ! La date du 16 avril est finalement arrêtée. Enfin… Le 16 avril 1917, plus de 700 000 Français partent, sous une pluie glacée, à l’assaut du Chemin des Dames ». Il fait 2°C. avec un peu de brouillard à l’entame de l’attaque. Il fera 6°C. à 15 heures ! * Le 33 ème au moment du début de l’attaque est en réserve. Le Régiment sera lancé dan la bataille après l’engagement initial de la 162 ème Division d’Infanterie pour amplifier la victoire initiale. Nous verrons son action un peu plus loin. * La 162 ème Division d’Infanterie au début des opérations Composition de la 162 ème 43 e Régiment d’Infanterie de novembre 1916 à novembre 1918 127 e Régiment d’Infanterie de novembre 1916 à novembre 1918 327 e Régiment d’Infanterie de novembre 1916 à novembre 1918 Elle est commandée par le Général Rauscher. Des bombardements dans la tempête Les bombardements intensifs débutent le 12 avril, dans les conditions météos exécrables pluie, neige, ciel totalement couvert et vent soufflant en tempête. Avions et ballons d’observation ne peuvent assurer correctement leur mission de guidage des tirs. Les batteries allemandes qui ont été, pour la plupart, enterrées ou cachées dans les nombreuses grottes du plateau, sont loin d’être toutes détruites. Depuis le 10 avril 1917, les Régiments de la 162 ème envoient des patrouilles pour reconnaître le terrain où l’attaque aura lieu. Ils doivent rendre compte de l’existence de brèches. 127 ème tranchée des Friches. Carte 2 327 ème tranchée Von Luttwitz. Carte 2 43 ème les points 2307 et 2407. dont le blockhaus de Vauclerc Carte 2 Reconnaissances des 117 ème et 327 ème avant le jour J. Carte 3 Zone d’intervention du 43 ème le jour J autour du Blockhaus de Vauclerc. Le 327 ème y aura 11 tués, 14 disparus et 44 blessés lors de cette mission. Jusqu’au 15, les reconnaissances sont envoyées chaque nuit. Les rapports confirment les observations restituées de photographies aériennes qui ne donnent pas l’impression d’une démolition complète. 15 avril 1917 Une note personnelle confirme que l’attaque est fixée au lendemain à 6 heures. Dans le pli qui arrive confirmant l’Heure H de l’assaut fixé à 6 heures. Il y est ajouté ce petit mot L’heure est venue, confiance, courage et Vive la France ! » Signé Général R. Nivelle. L’objectif est la conquête du Plateau de Vauclerc dès le 16 au soir. 16 avril 1917 Dès 4h30, l’artilerie pilonne les positions ennemies. Chaque Bataillon de 1 ère ligne de la 162 ème débouche dans la position allemande. Le 43 ème avait organisé des patrouilles la veille vers le Blockhaus de Vauclerc et n’avait pas été menacé. L’objectif est la conquête de l’ensemble du plateau de Vauclerc. L’E .M quitte le du Niger pour le de Belfort en 1 ère ligne. Voir carte 8 A 6 heures, le 2 ème Bataillon s’élance vers le Blockhaus et est arrêté au bout de 15 minutes par les mitrailleuses allemandes installées dans des tunnels au Bois B1 voir carte 6. La bataille échoue dès sa mise en action. Les combats de la journée des autres bataillons sur les tranchées du Balcon et de la Sapinière n’est qu’une tuerie de part et d’autre. Les unités du Régiment sont dispersées entre les tranchées du Saillant et de Petitjean pour le 43ème. La liaison se fait avec les 201 ème et 327 ème qui sont installés dans la tranchée du Balcon. Cartes 4 Actions sur le secteur des Tranchées du Balcon et des Sapinières. Cartes 5 Actions sur le secteur des Tranchées du Balcon et des Sapinières. Le 127 ème progresse rapidement jusque dans la tranchée des Friches et la tranchée Von Schmettau mais les troupes sont stoppées par les mitrailleuses allemandes non détruites du bois B1 qui valent au 127 de nombreuses pertes 75 tués, 45 disparus et 301 blessés. Les soldats sont terrés dans les trous d’obus. Le 327 ème , lui, est stoppé dès le début de son mouvement par les mitrailleuses ennemies. Il attend les ordres ! A 13 heures, après plusieurs tentatives sur le Bois B1, qui constitue la résistance principale ennemie, le commandement donne l’ordre de reprendre la préparation pour une attaque prévue à 15 heures qui sera retardée d’heure en heure jusque 18 heures. A 16h15, le Général commandant l’ prescrit que la résistance en B1 doit être réduite à tout prix. Le Bataillon de 1 ère ligne étant trop éprouvé, engagera une partie de ses effectifs dès les renforts arrivés. On en vient à craindre une contre-attaque ennemie sur le plateau de Vauclerc où la désorganisation est visible de tous. A 16h50, l’attaque prévue sur B1 est repoussée à 18 heures, tout en annulant le à tout prix » par une attaque menée avec la plus grande énergie possible ». A 18h20,toutes les tentatives pour s’emparer du Bois B1 se sont avérées infructueuses. L’artillerie ne pouvant atteindre le bois B1 ce qui annule toute chance d’y parvenir. On note aussi que les Allemands ont amenés des renforts par le boyau Nagold. A 19 heures, les Allemands attaquent à leur tour mais ce coup de main » sera définitivement repoussée par des tirs de mitrailleuses et de jets de grenades. Et les positions se figent avec l’arrivée de la pénombre. Le général commandant la division prescrit de s’organiser pour s’accrocher sur les positions conquises avant l’arrivée de la nuit. Les ordres donnés au 327 ème sont de procéder au réencadrement » du Régiment et de s’organiser sur le terrain conquis pour y passer la nuit. Il y aurait lieu, pour s’établir en profondeur, de se retirer discrètement un peu en arrière. Une véritable confusion s’installe dans le camp français avec l’arrivée des renforts qui viennent de l’arrière. Le 16 au soir, la stratégie imaginée » par le Général Nivelle a d’ores et déjà échouée. Ces régiments font néanmoins prisonniers environ 350 soldats allemands de la 5 ème division de la garde allemande. 17 avril 1917 Briser la résistance du Bois B1 devient une priorité. La veille, à 21 heures, l’ de la division indique que la résistance du Bois B1 sera brisée par une violente préparation d’artillerie. Puis ensuite interviendront les régiments de la division. En fin de journée, tous les assauts sont repoussés. En fin de journée, un compte rendu d’échec est dressé Les tirs de barrage sont inefficaces. Le terrain est trop boueux. Les troupes sont fatiguées et le moral n’est pas bon. Et l’on n’avait pas prévu que les Allemands disposaient de ces nouvelles mitrailleuses La Maxim 08/15 ou MG 08/15 qui, à elles seules, avaient fauché nos troupes dès leur entrée en action. Dès le 18 ils se replient dans la tranchée de l’abri et ils seront relevés en quelques jours par le 273 ème et le 123 ème Normalement, le 33 ème devait être engagé pour confirmer et amplifier le succès initial et la progression des régiments de la 162 ème ! Carte 6 Bois B1 et tunnels allemands qui empêchent la progression française. Carte 7 Carte du déplacement du 33 ème de Beaurieux à Craonnelle le 16 avril 1917. Le rôle du 33 ème Pour la 51 ème les instructions du 08 avril 1917 ont établi les mouvements et zones de ralliement pour les troupes qui participeront à la grande offensive du 16 avril 1917. Les mouvements pour traverser l’Aisne ont été fixés à ce jour du 15. A la tombée de la nuit du 15 au 16, le Régiment qui bivouaque aux environs de Meurival, se porte par une piste à proximité du poste de secours de la région à 400 mètres au S .O du Château de Blanc-Sablon et y bivouaque. Le déplacement est difficile à cause de l’état de la route mais surtout à cause de la pluie incessante qui accompagne le déplacement. L’ de la 51 ème se transporte à Beaurieux. Dans la nuit du 15 au 16, les 33 ème et 73 ème franchissent l’Aisne en deux colonnes et se portent à leur premier point de rassemblement au nord du Plateau Triangulaire. Ce déplacement est convenu en vue d’appuyer pendant l’attaque, l’action de la 162 ème ou d’exploiter le succès de celle-ci ». Le 33 ème suivi par une compagnie du Génie de la Division, effectue son mouvement par la Rouelle, passerelle 18 ter, la Croix Blanche, lisière est de Beaurieux. Le 73 ème, suivi par une autre compagnie du Génie passe par la piste Glennes, Moulin de Glennes, pont 19ter, piste passant l’Ouest de Beaurieux et de la route de Beaurieux –Moulin Rouge. Dans la nuit du 15 au 16, les de la et de l’ Infanterie Divisionnaire se transportent au de combat de l’ de la 162 ème au Centre Nord du Carrefour qui est le Point de Rassemblement 1. Les Régiments vont s’engager non pour poursuivre l’action engagée par la 162 ème en exploitant le succès obtenu mais en improvisant une tactique de substitution qui sera une véritable hécatombe parmi les soldats engagés. 16 avril 1917 L’attaque générale se déclenche à 6 heures. Devant le front de la 162 ème les 2 Régiments des ailes, 127ème à gauche et 43 ème à droite, progressent mais le Régiment du centre, 327 ème, est arrêté devant la 2 ème tranchée. Rapidement, les 3 Régiments de la 162 ème sont arrêtés devant la résistance allemande. Et le 33 ème arrive sur les arrières de ces Régiments, le 73 ème est laissé en réserve. Le Lieutenant-Colonel Partiot qui commande le 33 ème reçoit, comme tous, l’indication que l’heure H est fixée à 6 heures et la communique aux Chefs de Bataillon. Le tir de notre artillerie se fait très intense à partir de 4h30. Les Allemands ripostent et envoient des obus sur l’ensemble des positions françaises. Ces tirs blessent les sous-lieutenants Salmon et Morel. Puis vers 6 heures, au moment de l’attaque, leurs tirs sur les batteries cessent complètement. A 7h40, le Colonel, conformément au plan d’emploi de la du 12 avril complétées par les instructions du Colonel commandant l’ engage le Régiment sur la piste pour gagner le second point de rassemblement à la sortie Nord du bois. Le Commandant d’un groupe du 42 ème d’artillerie apprend alors au Colonel que le plateau de Craonne n’est pas encore enlevé et qu’une de ses batteries a été empêchée par des tirs de mitrailleuses de se mettre en position. Vers 8h30, il paraît certain que l’attaque ne peut se développer selon le plan arrêté et les 2 régiments reçoivent l’ordre, expédié à 8h45, de ne pas dépasser sans nouvelles instructions, le 2 ème lieu de rassemblement situé au Centre Nord du Carrefour. Carte 8 Le Colonel rend compte de la situation à l’ et signale d’avoir bien reçu l’ordre de gagner le second point de rassemblement mais de ne pas le dépasser. A 10h10, message du 1 er prescrivant de suspendre la progression jusqu’à enlèvement de la 1 ère position par la 162 ème Les pentes sud du plateau étaient couvertes de troupes du 43 ème et du 273 ème qui ne peuventdéboucher. Le Colonel décide de n’y envoyer que le 2 ème Bataillon Corbeil qui se masse dans l’ancienne ligne française et dans les boyaux qui y conduisent. Le 3 ème Bataillon Charrière gagne la contre pente au sud du boyau Niger. Carte 8 Le 1 er Bataillon Vermeesch s’installe, en réserve, au camp de la Source. Carte 8 Ces dispositions sont approuvées par le Commandement à 11 heures. A 16h15, le Colonel reçoit l’ordre de se mettre avec 2 de ses bataillons à la disposition du Général Commandant la 1 ère ; Il se rend aussitôt au P .C de la 1 ère à la Tuilerie. Carte 8 Carte 8 Boyau Niger – Camp de la Source – PC de la Tuilerie – Centre de Carrefour Nord, Sud, Ouest On lui confirme l’ordre, à 16h45, de mettre à disposition deux de ses 2 ème et 3 ème Bataillons. Le Bataillon de tête, Corbeil, s’établira sur le Pont Moulin de Vauclère, Blockhaus de Vauclère. A 17h45, attaquera entre la tranchée du Balcon et la tranchée des Sapinières pour prendre à revers, la défense allemande de la tranchée du Balcon carte 4. Le Bataillon Corbeil n’a qu’une heure pour être prévenu et prendre son dispositif pour attaquer et prendre le Moulin Vauclère qui est aux Allemands. Le 3 ème Bataillon Charrière en réserve de la 1 ère s’échelonnera en profondeur dans les tranchées françaises sur la côte et l’ouvrage de Belfort. voir ligne de départ carte 3 et carte 4 Le Colonel regagne aussitôt la tranchée Niger, communique les ordres aux Bataillons, se rend près du Commandant du 2 ème Bataillon, fait rendre compte que le 2 ème Bataillon Corbeil ne pourra être prévenu à temps. Situation à 17 heures 2 bataillons du 33 ème à disposition de la 1 ère 1 Bataillon du 33 ème , le 1 er Vermeesch, sur les pentes de Craonnelle. L’attaque est remise à 18h30. En raison d’un violent tir de barrage allemand parmi lequel se trouvaient des obus à gaz. Le Bataillon Corbeil ne peut déboucher. Le 73 ème reste au 2 ème lieu de rassemblement situé dans les tranchées françaises au Nord-Est d’Oulches Carte 7. Les opérations sont suspendues jusqu’au lendemain. Carte 9 Secteur d’attaque du 3ème Bataillon Charrière Carte 4 Tranchées du Balcon et des Sapinières et Carte 10 Secteur d’attaque du 3 ème Bataillon Charrière 17 avril 1917 Comme la veille, le temps est très mauvais . Le temps est froid, pluie et neige mêlés rendent le terrain glissant. Jusqu’au 20 avril, les prévisions du service météorologique aux armées seront trop optimistes. Elles prévoient, certes, du froid et du mauvais temps, mais assez beau à partir du 21. Pourtant, même si le temps s’améliore lentement, les averses de pluie ou de neige ne cesseront en réalité complètement qu’à partir du 21 avril, et les températures resteront inférieures à la normale jusqu’au 29 avril. A 5h00, le dernier Bataillon du 33 ème , le 2 ème Bataillon, est mis à la disposition du Général Commandant la 1 ère L’ensemble du 33 ème est mis en entier à disposition de la 1 ère Le 2 ème Bataillon Corbeil est mis dans la matinée à disposition du Colonel Mougin, commandant le 201 ème et en reçoit l’ordre de se porter à la tranchée du Balcon. Le mouvement s’effectue avec beaucoup de difficultés. Il y a mille mètres à parcourir dans le feu des mitrailleuses et de l’artillerie. Beaucoup d’Hommes sont tués pendant la progression. Le sous-lieutenant Montaufier qui est en tête du Bataillon gagne avec sa section l’entrée du Boyau Stauffen à la droite du Plateau des Casemates et aussitôt attaque à la grenade la Tranchée du Balcon. Son action, très énergiquement menée, fait reculer les Allemands et facilite le mouvement de tout le Bataillon. Le sous-lieutenant Mantaufier nettoie la tranchée du Balcon jusqu’à proximité du saillant du Jutland, tue un grand nombre d’Allemands et fait 80 prisonniers Carte 10. Mais contre-attaqué violemment de trois côtés, notamment par des Allemands qui débouchent d’un trou d’aération d’un tunnel reliant la tranchée du Balcon à la tranchée des Sapinières et manquant de grenades, il est obligé de se jeter hors de la tranchée du Balcon à la tranchée des Sapinières et doit de s’accrocher au terrain à proximité. A 18h30, renforcé par d’autres éléments de son Bataillon le 2 ème , il reprend aussitôt l’attaque et redevient maître de toute la tranchée du Balcon, à l’exception du Fortin du carrefour 3415. Voir carte 4 à l’Est de la Tranchée Van Esel. La liaison est presque réalisée et effective avec le 1 er Les pertes se sont élevées. Elles ne peuvent pas encore être comptabilisées. Tué Sous-lieutenant Rhué Blessé grièvement, Capitaine Leroy A la fin de la journée, le 2 ème Bataillon Corbeil reste en place dans la Tranchée du Balcon. Le 3 ème Bataillon Charrière relève la droite du 201 ème, à l’exception de la compagnie Fournié, la 11 ème, qui vient relever des éléments du 201 ème à l’ouest du Boyau de Stauffen. Le 3 ème Bataillon est positionné pour procéder à l’enlèvement des organisations du Plateau de Californie. Le 1 er Bataillon Vermeesch remplace le 3 ème Bataillon Charrière dans les ouvrages de Belfort. Le du Colonel est installé dans la première ligne française au Nord de la côte Le 17, à 15 heures, le 201 ème avait pour mission de prendre les Sapinières mais les faibles éléments qui avaient pénétré dans la tranchée en avaient été immédiatement rejetés par une contre-attaque allemande. Le régiment relève dans la nuit du 17 au 18, le 201 ème dans le secteur compris entre le Boyau Stauffen et le boyau 3415. Dans la nuit du 17 au 18, le 73 ème est porté en réserve de à proximité de Moulin Rouge. 18 avril 1917 Le 33 ème a complètement relevé le 201 ème A 6 heures, à la suite d’un violent combat à la grenade, le fortin 3415 est enlevé par la section du Sous-lieutenant Debaudringhin appuyé par la 5 ème compagnie et la liaison se fait dans la tranchée du Balcon avec le 1 er Régiment d’Infanterie. Reception de l’ordre du 1 er n° 1408, transmis à la 1 ère remettant l’attaque projetée pour le 18 et reportée au 19 à 16 heures. Les bombardements reprennent des 2 côtés. 19 avril 1917 La nuit fut assez calme. En exécution de l’ordre 607/3 de la 1 ère les 33 ème et 1 er Régiments d’Infanterie procèdent à l’attaque des tranchées des Sapinières et Hasloch et des agglomérations au Nord du village. Le 33 ème est à gauche, le 201 ème à droite. Le flanc droit du 1 er étant protégé par le 233 ème. A 16 heures, l’attaque se déclanche. Le Régiment a pour objectif, la tranchée des Sapinières et la tranchée de la Plaine Hasloch. L’action est menée par le 3 ème Bataillon Charrière qui a élargi son front vers la gauche. La 9 ème à droite Lt Caille, la 11 ème à gauche Lt Fournié sont compagnies d’attaque, soutenues par la 10 ème compagnie Capitaine Chenu et le 2 ème Bataillon. L’assaut est magnifique et force l’admiration des officiers étrangers au Régiment. » Tel est le commentaire que l’on peut lire sur le compte-rendu de l’attaque ! La 11 ème compagnie est accueillie à la crête par un tir violent de mitrailleuses et est arrêté au pied des réseaux non détruits. La tranchée des Sapinières et la tranchée de la Plaine sont atteintes sans grandes difficultés par la 9 ème compagnie. Leur garnison très nombreuse n’a pas eu le temps de sortir de ses abris. Un petit nombre d’Allemands est fait prisonnier. Tout le reste est tué ou blessé dans les abris. Le sous-lieutenant Debaudringhin à la tête de sa section attaque le fortin 3417 carte 4. Il est blessé mais continue néanmoins à diriger l’opération. Les mitrailleurs allemands se défendent avec acharnement dans leurs abris. Ils sont tués en place et leurs mitrailleuses détruites. A 16h30, les objectifs initiaux semblent être atteints, .mais à 17h, les Allemands exécutent aussitôt un violent tir d’obus asphyxiants qui freine considérablement les hommes. A 17h10, avant que le nettoyage de la tranchée allemande ne soit achevé, des Allemands sortent des tunnels faisant communiquer la tranchée des Sapinières avec la celle du Balcon. Pendant que des éléments sont occupés à lutter avec eux dans les tranchées, et avant que les renforts prévus aient eu le temps d’arriver, une contre-attaque d’au moins un Bataillon précédée de grenadiers et de fusiliers très légèrement équipés et évidemment toute prête à l’avance débouche brusquement des pentes Nord du plateau. Il se précipitent vers le Fortin 3417, refoulant les troupes françaises des tranchées qu’elles venaient de prendre sur le Plateau. La confusion est complète ! La lutte corps à corps s’engage. La 9 ème compagnie du Lieutenant Caille, se défend avec acharnement, mais les troupes de 1 ère ligne ayant cédé le terrain à droite, elle commence à être tournée et régresse en cédant le terrain pied-à-pied. Le Capitaine Charrière commandant le 3 ème Bataillon est frappé d’une balle à bout portant en excitant ses hommes. L’attaque allemande étant très vive et menaçant la tranchée du Balcon, le Lieutenant Satori s’élance à la tête des hommes qui l’entourent. Il abat à coup de revolver plusieurs ennemis et tombe mortellement atteint, mais l’ennemi recule et notre ligne se rétablit à environ 60 mètres au Nord de la tranchée du Balcon. Le 3 ème Bataillon passe alors sous les ordres de l’Adjudant-Major Desaint suite aux blessures du Capitaine Charrière. Le Bataillon est fortement éprouvé et n’a même plus un Officier par compagnie. La 11 ème compagnie du Lieutenant Fournié, très réduite, privée de presque tous les cadres les 3 officiers tués, et très en pointe se replie par ordre sur son ancienne position. Après 18 heures, les informations qui remontent des combats indiquent que les munitions, grenades et viennent à manquer, tout comme le ravitaillement. Les troupes qui restent sur ce terrain boueux n’ont plus un moral de vainqueur. Vers 20h15, l’ennemi tente une nouvelle contre-attaque sur notre position mais arrêtée par nos tirs de barrage et nos mitrailleuses ne peuvent aborder nos lignes. * Vivien Bessières grenade à fusil française 20 avril 1917 A 9 heures, réception de la note 619/3 de la 1 ère qui prescrit de s’accrocher au terrain et d’établir des communications par boyaux vers l’arrière. Les rapports envoyés la veille par les Chefs de Corps des Régiments ayant participé aux combats pointent l’échec de l’offensive prévue. A 18h30, une contre-attaque allemande est envoyée sur les tranchées françaises mais elle est repoussée rapidement. Le Lieutenant-colonel de Duroy de Bruignac qui dirige le 1 er et qui est un ancien Chef de Bataillon du 33 ème fait état de la fatigue des troupes engagées et dont les effectifs valides deviennent de plus en plus maigres. Sur le plan tactique, il a pu constater que l’infanterie allemande a réussi à repousser nos attaques assez facilement en se servant seulement de grenades et de mitrailleuses. L’ensemble de ces réflexions amènent la relève des troupes de 1 ère ligne par des éléments de régiments plus frais. La relève du 1 er par le 18 ème commencera dans la nuit du 20 au 21. Pour le 33 ème , l’ensemble de la relève sera terminée dans la nuit du 22 au 23. Le départ à cette date du 33 ème du front de l’attaque sur le Chemin des Dames, fera que le 33 ème ne sera pas impliqué dans les mutineries de juin 1917. Nous ne les aborderons pas. Les 20, 21 et 22 avril 1917 Le 1 er passe aux ordres de la X ème Armée. Le 33 ème repasse sous le Commandement de la 51 ème Le bilan des pertes du 33 ème sera publié les jours suivants et l’impression de pertes énormes sera confirmée. * Ordre Général Les unités de la 51 ème sont relevées par des éléments des 1 er et 18 ème dans la nuit du 21 au 22. Ils viennent se regrouper autour de Romain où ils récupèrent le courrier postal du Régiment. Le matériel que les unités de la 51 ème ne peuvent emporter est laissé sur place et sera enlevé ultérieurement par autos. » Pendant plusieurs jours, le 33 ème retiré du front va effectuer d’incessants mouvements. Ce que nous allons voir jusque la fin de l’article. La 51 ème se regroupera le 21 avril à Mareuil-en-Dole, Saint-Gilles, Villette, La Cour, Magneux, Romain. Ces journées sont occupées à réorganiser les positions nouvelles. Le sous-lieutenant Deverchère venant du 162 ème est affecté au 33 ème. Dans la nuit du 22 au 23, le Régiment est relevé par le 57 ème pour les Batailons Corbeil et Vermeersch et par le 49 ème RI pour le Bataillon Desaint. Le Régiment se transporte à Romain. Le Lieutenant Guillon de Perranos du 127 ème et le Sous-Lieutenant Lemaire du 102 ème sont affectés au 33 le 22. Pertes Officiers 5 tués 10 blessés 1 disparu Troupe 99 tués 262 blessés 64 disparus. Soit un total de 441 hommes perdus en 5 jours Le rapporteur de la 51 ème signale que dans ce décompte, il y a des hommes victimes d’accidents de grenades survenus pendant la marche du 15 au 16. L’ensemble de la 51 ème a eu 10 officiers tués. 17 officiers blessés. 1 officier disparu. 170 hommes tués. 578 hommes blessés. 148 disparus. Soit 924 pertes d’hommes dont 180 tués en 5 jours. L’assaut magnifique qui avait rempli d’admiration les officiers d’autres unités était pour le moins un propos indélicat » ! Le sous-lieutenant Cornu, prend le commandement de la 9 ème compagnie. Le Lieutenant Carton celui de la 11 ème compagnie. Le Lieutenant Mac Corkell celui de la 3 ème compagnie. * 24 avril 1917 Suite aux instructions de l’Ordre Général du 23 Le Régiment fait mouvement et va à Chéry-Chartreuse. Départ à 7h30 en passant par Courlandon et Fismes. L’Etat-Major s’installe à Chartreuse. Les 3 Bataillons , la CHR dans es baraquements près de Chéry. Le Capitaine Chenu, rentré de blessure, reprend le commandement de la 11 ème compagnie. Le Sous-lieutenant Amalric y reste affecté come chef de section. Le Commandant Ducamp, rentré de convalescence reprend le commandement du 2 ème Bataillon. Ordre Général du 24 La 51 ème fera mouvement les 25 et 26 et repos le 27 Le 33 ème démarrera à 6h30 avec pour itinéraire Mareuil-en-Dôle, Feré-en-Tardennois’ Bruyères pour arriver à Nanteuil-Notre-Dame. 25 avril 1917 Le Régiment fait mouvement et va cantonner à Nanteuil-Notre-Dame, Armentières-sur-Ourcq, Breny. L’ CHR et 1 er Bataillon à Armentières. 3 ème Bataillon à Breny. Le 2 ème Bataillon à Nanteuil-Notre-Dame. Ordre Général du 25 33 ème , départ 7h30, itinéraire Brény, Nanteuil-sur-Ourcq, Vichel-Nanteuil. 26 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et 2 ème Bataillon à Neuilly-saint-Front 3 ème Bataillon à Monnes Le 1er Bataillon à Marizy-Saint-Mard , Montron-Macogny Ordre Général du 26 Itinéraire 8 heures, embranchement Ferme Essart à Monnes, Dammard, Chézy-en-Orxois, Brumetz, Bremoiselle, Hervilliers. 27 avril 1917 Sans changement. 28 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et les 1 er et 3 ème Bataillon à Crouy-sur-Ourcq Le 2 ème Bataillon à Fussy Crotigny et Certigny 29 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et 3 ème Bataillon à La Ferté-sous-Jouarre. Le 2 ème Bataillon à Saint-Martin – Maurette. Le 1 er Bataillon à Ussy-sur-Marne. 30 avril 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à 6h30, itinéraire Route la Ferté-sous-Jouarre, Bussières. L’ CHR et 2 ème Bataillon à Bussières Les Cabarets Le 1 er Bataillon à Boitron sauf la 2 ème compagnie qui va à Petit Villiers Le 3 ème Bataillon à Hondevilliers Le Sous-lieutenant Béthencourt est muté au 33 ème. Le Régiment y trouve son cantonnement définitif et ne bougera plus durant plusieurs jours et va se reconstituer une nouvelle fois et se consacrer à l’instruction. Le 1 er passe sous les ordres de la 1 ère Armée. mais de la IVème pour le ravitaillement. Le 01 mai 1917 Le Lieutenant Vallon est affecté au 33 ème. Le 02 mai 1917 Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 ème compagnie est muté à la 3 ème compagnie de mitrailleuses. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le 03 mai 1917 Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 ème Bataillon. Le Lieutenant Gaillot prend le Commandement de la 1 ère Compagnie de Mitrailleurs. Le 04 mai 1917 Sans changement. Le 05 mai 1917 Sans changement. Le Capitaine de la D .D est affecté à la 9 ème compagnie et en prend le commandement Le Lieutenant Vallon du est affecté à la 2 ème compagnie Le Sous-lieutenant Lemaire est affecté à la 3 ème compagnie Le Sous-lieutenant Sonier est affecté à la 7 ème compagnie Le Sous-lieutenant Béthencourt est affecté à la 9 ème compagnie Le Sous-lieutenant Deverchère est affecté à la 10 ème compagnie Le Sous-lieutenant Daval est affecté à la 11 ème compagnie Le Dépôt Divisionnaire du Régiment est réorganisé par note de service n°859 du 04 mai 4 ème compagnie dirigée par le Lieutenant de Pénaros secondé par le Sous-lieutenant Delignes 8 ème compagnie commandée par le Sous-lieutenant Bec 12 ème compagnie dirigée par le Sous-Lieutenant Desquand secondé par le Sous-lieutenant Berland Le 06 mai 1917 Sans changement. Le 07 mai 1917 Sans changement. Le Commandant Ducamp prend le commandement du Dépôt Divisionnaire pendant l’absence du Capitaine Delloye. Le Sous-lieutenant Frémaux, rentré de l’hôpital est affecté à la 10 ème compagnie. Le 08 mai 1917 Sans changement. Le Sous-lieutenant Jeunechamps de la 3 ème compagnie de mitrailleuses est muté à la 1 ère compagnie de mitrailleuses. Le 09 mai 1917 Nouveau mouvement. L’ , CHR et le 1 er Bataillon à Artonges. Les 2 ème Bataillon et 3 ème Bataillon à Villemoyenne, Fontenelle en Brie. Le Lieutenant Duprez est promu Capitaine au Corps. Le Sous-lieutenant Cornu est promu Lieutenant. Le Sous-lieutenant Montaufier est promu Lieutenant Les Adjudants Quimbre de l’active et Waechter de la réserve sont promus Sous-lieutenants Ces promotions sont à titre provisoire selon la décision du Général commandant en chef du 05 mai 1917. Le chef de musique Beaumont en traitement à l’hôpital complémentaire 46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’Armée du 02 mai 1917. Le Sous-lieutenant Roze en traitement à l’hôpital complémentaire n°31 à Château-Thierry maintenu au corps. Note de l’Armée du 05 mai 1917. Le Sous-lieutenant Clément en traitement à l’hôpital complémentaire n°46 au Touquet Paris Plage est maintenu au corps. Note de l’Armée du 02 mai 1917. Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner. Le 10 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement, départ à 6 heures 30 d’ Artonges en voitures pour certains éléments et par chemins de terre pour l’ensemble et va cantonner à L’ , CHR et 3 ème Bataillon à Orbais-l’Abbaye. Le 2 ème Bataillon à Margny. Le 1 er Bataillon à Corrobert. Lors de ce déplacement, le Régiment met en application les points relatifs à l’instruction sur les conditions de la marche service de sureté, liaisons, rassemblements articulés… Le 11 mai 1917 Sans changement pour l’ la CHR et le 3 ème Bataillon. Les 2 ème et 1 er Bataillons font mouvement et vont cantonner à Mareuil-en-Brie. Le 12 mai 1917 Sans changement. Le 13 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR 1 er et 2 ème Bataillon à Bergère-lès-Vertus Le 3 ème Bataillon à Coligny L’Officier d’Administration de 2 ème classe Carton est promu Capitaine au Corps par décision du Général en chef du 13 mai 1917. Le Chef de Musique Beaumont remis à la disposition du ministre en vue de sa mise en retraite devra être dirigé vers le dépôt du corps à sa sortie de l’hôpital. Le 14 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR 1 er et 3 ème Bataillon à Lenharrée Le 2 ème Bataillon à Normée Le 15 mai 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à Trouan-le-Grand et Trouan-le-Petit, au sud de Mailly. Le 16 mai 1917 La 51 ème occupera le 16, en fin de marche, son stationnement définitif. Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner au camp de Sainte-Tanche à 2km au Nord-Est de Lhuître , à 25 km au Nord de Troyes où il est baraqué. Il y restera jusqu’au 10 juin. Il se consacre à l’instruction et au cantonnement. Le 24 mai 1917 Les Sous-lieutenants de réserve à titre temporaire Roze et Debaudringhien sont promus à titre définitif par décret du 18 mai 1917 pour prendre rang au premier mai 1917. du 21 mai 1917. Le 26 mai 1917 Le Chef de Bataillon Grandjon venant du 17 ème Régiment d’Infanterie est nommé au Commandement du 1 er Bataillon par note du 1 er du 27 mai 1917 n°6446/1, alors que le Chef de Bataillon Vermeesch passe au 208 ème Le Lieutenant-Colonel breveté Partiot à titre temporaire est nommé à titre définitif à dater du 24 mai 1917 ; Paru au du 25 mai 1917. Le 28 mai 1917 Le Médecin-Major de 2 ème classe de réserve Margerin venant de la ½ du Génie est affecté au 1 er Bataillon du Régiment Le Médecin-Major de 2 ème classe de réserve Boë venant de la 1/52 du Génie est affecté au 3 ème Bataillon du Régiment Le Capitaine Dion prend le Commandement du 3 ème Bataillon en remplacement du Capitaine Charrière Le Sous-lieutenant Daubert, revenant de convalescence, passe de la 7 ème à la 8 ème compagnie Le 30 mai 1917 Le Capitaine Charrière est nommé Officier de la Légion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Les Sous-lieutenants Debaudringhien et Sartori sont nommés Chevaliers de La Légion d’Honneur ordre 4984 D du 20 avril 1917. Le 02 juin 1917 Les Régiments de l’ infanterie divisionnaire, dont le 33 ème , participent à une revue passée au camp Est de la Ferme de Laval-le-Comte à 8 km à l’Est de Trouans par le Général Lacapelle* Commandant le 1 er Corps d’Armée de tous les éléments du *Le Général Lacapelle remplace le 19 avril le Général Muteau qui est mis en disponibilité. Le 03 juin 1917 La 2 ème compagnie du 33 ème est dirigée à Troyes pour y assurer un service de garde. Elle y restera jusqu’au jour de départ de l’ pour une autre destination. Le 05 juin 1917 Le Médecin- aide-major de 2 ème classe de réserve Fournier est affecté provisoirement à l’ambulance 3/51 par décision du Commandant de la 51 ème Division. Le 06 juin 1917 Le Régiment est au repos pour une vaccination anti-typhoïdique. Le 08 juin 1917 Les régiments de la 51 ème prennent part à des manœuvres qui durent 2 jours et qui comporte une manœuvre avec caches » sous la direction du Général Commandant le 1 er Cette manœuvre qui a lieu le 8 juin rassemble les au complet Les officiers jusqu’aux Commandants des compagnies inclus. Les compagnies étant représentées par leurs 4 chefs de section et le personnel de liaison. Le 09 juin 1917 Le Sous-lieutenant Debaudringhien rentré de convalescence est affecté à la 9 ème Compagnie. A leur tour, ce sont l’ensemble des troupes des régiments, en tenue d’assaut, qui participent à des manœuvres. Le 12 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement par l’itinéraire Lhuitre, rive gauche de Luitrelle, Aubigny, Ramerupt, Nogent-sur-Aube et va cantonner aux environs de Longsols. L’ , CHR et 2 ème Bataillon à Vanne. Les 1 er et 3 ème Bataillons à Saint-Benoist-sur-Vanne. La 2 ème compagnie détachée à Troyes, rejoint le Régiment. Le 13 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et le 1 er Bataillon à Dierrey-Saint-Pierre Le 2 ème Bataillon à Faux-Villecerf Le 3 ème Bataillon à Villecerf Le 15 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ , CHR et le 2 ème Bataillon à Trancault-le Repos Le 1 er Bataillon à Bourdenay Le 3 ème Bataillon à Lasnerey Le 16 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner à L’ CHR et le 3 ème Bataillon à Fontaine-Fourches Le 2ème Bataillon à Baby Le 1 er Bataillon à Villuis Le 17 juin 1917 Le Régiment fait à nouveau mouvement et va cantonner dans sa zone définitive de cantonnement à L’ CHR et le 3 ème Bataillon à Egligny près des écarts* de l’Abbaye de Preuilly Les 1 er et 2 ème Bataillons à Châtenay-sur-Seine Ils y resteront jusqu’au 1er Juillet. *Agglomération secondaire d’une commune, formant souvent un hameau. Dès leur arrivée dans cette zone, les troupes sont mises au repos complet pour une durée de 4 à 5 jours. Pendant ce temps, elles se consacrent au nettoyage des effets. La reprise de l’instruction s’échelonne dès le 23 juin. Le travail reste modéré selon les instructions données. Le 25 juin 1917 Le sous-lieutenant Deligne du Dépôt Divisionnaire passe au 9 ème Colonial. Le Capitaine de Réserve à titre provisoire Duprez est admis dans le cadre actif par décret du 07 juin 1917. Le 01 juillet 1917 Le Régiment fait mouvement par voie de fer. Il embarque par 4 trains, direction Gare de Bergues… dans le Nord. Le 33 ème va découvrir un nouveau secteur dans Les Flandres. De Juillet à Décembre 1917. Partager la publication "Le chemin des Dames du 15 avril au 1er juillet 1917" FacebookTwitter
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  HartmannswillerkopfLa montagne de la mort 2e partie Dans cette deuxième partie, je vous propose une visite du flanc sud-est du Hartmannswillerkopf HWK. Notre point de départ est le rocher du Hirtzenstein. Le rocher du Hirtzenstein est un dyke de quartzite qui surgit de la faille vosgienne. La dureté de la roche lui a permis de mieux résister à l'érosion que le grès environnant. En 1265, Berthold de Steinbrunn y construisit un château. Durant les révoltes paysannes du début du XVIe siècle, il était défendu par Guillaume Rodolphe de Wattwiller. Fortement endommagé durant la guerre de Trente Ans, il ne survécut pas à la Révolution française. Le rocher du Hirtzenstein Le Hirtzenstein fut occupé par les Allemands à partir du 19 janvier 1915 ou le 1er Rheinische Infanterie Regiment 25 l'arrache aux hommes du 28e Bataillon de Chasseurs alpins BCA. Il sera repris par les Français le 26 mars 1915. Il repassera sous contrôle allemand lors de leur grande offensive du 25 avril 1915. Le front du HWK étant relativement calme durant l'été 1915, les Allemands vont en profiter pour fortifier le piton rocheux. Dans les journaux de marche des régiments français, une journée calme est une journée sans mort. Ils y creuseront une grande galerie munie de chambres latérales. Cette galerie dont l'entrée est située à l'est débouche au sommet par un puits vertical. Cette galerie est murée afin de préserver une colonie de chauves-souris. Un des abris du Hirtzenstein Une des entrées de la grande galerie Le Hirtzenstein sera repris par le 27e et le 28e BCA au cours de l'offensive française du 21 décembre 1915. Ils s'y maintiendront jusqu'au 8 janvier 1916, date de la dernière grande offensive au HWK. Le rocher restera jusqu'à l'armistice entre les mains des Allemands. Une des positions du sommet L'entrée principale de la galerie Du Hirtzenstein nous empruntons le sentier balisage rond jaune qui part entre les bâtiments de la maison familiale pour monter vers le monument du général Serret. À gauche de ce sentier, nous rencontrons le monument commémoratif dédié par la ville de Krefeld à ses fils tombés au sein du 3e Land Infanterie Regiment LIR 56. Le monument de la ville de Krefeld La montée traverse le chemin des Dames prendre vers le monument Serret où les traces des tranchées françaises disparaissent petit à petit sous la végétation. Nous voici arrivés à la Roche Chambaud, faussement dénommés Roche Amic par le balisage du chemin. La vraie Roche Amic est située en face de l'autre côté du ruisseau. Ce rocher était traversé par deux galeries dont seules les entrées sont encore visibles. Cet endroit est nommé d'après le capitaine Amic, tué durant l'offensive du 21 décembre 1915. Il était le commandant de la 15e compagnie du 15e BCA. Le col situé sur la route des crêtes après le HWK lui est également dédié. La Roche Chambaud Entrée d'un abri souterrain de la Roche Chambaud Après la roche Chambaud, le sentier traverse le boyau "Halte-là" puis suit la tranchée Chambaud pour déboucher sur l'impasse des Alpins où nous prenons à droite pour arriver au monument du général Serret. C'est à cet endroit que le général revenant d'une inspection fut touché par un éclat d'obus le 29 décembre 1915. Après son amputation d'une jambe, il décèdera à l'hôpital de Moosch le 2 janvier 1916 à l'âge de 48 ans. Il est inhumé au cimetière militaire de Moosch. Le monument Serret Au nord du monument Serret débute la tranchée française dite "Tranchée électrique" qui monte vers le sommet. C'est la première ligne française. Cette tranchée était occupée à partir du 12 aout 1915 par le 213e RI qui y constate des phénomènes d'électrisations. Le 15, le clairon Gilbert Fleurier y meurt, électrocuté, en tentant d'enlever un câble jeté par les Allemands sur les défenses françaises d'après Gustave Duvernoy du 213e RI, 19e et 17e Cie "Notes et correspondance 1914-1916". Les phénomènes d'électrisations durent jusqu'à la mi-septembre 1915. Le Journal de Marche JMO de la 115e Brigade évoque, le 15 octobre 1915, une tranchée électrisée qui deviendra la tranchée électrique. Celle-ci apparait visiblement pour la première fois sur une carte du 15e BCP le 21 décembre 1915. Le début de la tranchée électrique La tranchée électrique De là, nous redescendons sur l'impasse des Alpins pour suivre vers le nord le Bergpfad balisage rectangle rouge-blanc-rouge qui mène à la Feste Bamberg. Cet imposant fortin est presque entièrement effondré. Dans le prolongement de ce sentier se trouve la Hexenkuche. Cette cuisine des sorcières est un abri souterrain creusé dans la roche. Cet endroit, situé à mi-distance entre l'Unterer et le Mitlere Rehfelsen, était très exposé aux bombardements. La Feste Bamberg Le chemin de ronde de la Feste Bamberg L'entrée de la Feste Bamberg La partie supérieure de la Feste Bamberg Le fortin de la Hexenkuche La 2e entrée de la Hexenkuche Dans le souterrain de la Hexenkuche Une des salles souterraines de la Hexenkuche Nous rebroussons chemin pour descendre au niveau de la Feste Bamberg vers l'Untere Rehfelsen balisage triangle jaune. Cette grande forteresse est constituée de trois étages de galeries avec de nombreux postes de mitrailleuses. Lors de l'offensive française du 26 mars 1915, l'Untere Rehfelsen est une des rares positions allemandes à ne pas succomber. Deux nouvelles attaques françaises, les 6 et 14 avril 1915, échouent également devant cette forteresse. Lors de l'assaut général du 21 décembre 1915, qui permit aux Français de passer la crête et de redescendre jusqu'au chemin des 700 mètres, les hommes du 23e régiment d'infanterie RI et du 15e bataillon de chasseurs à pied BCP échouent à prendre l'Untere Rehfelsen. Ce n'est que le 28 décembre 1915 que le 12e BCA, après un pilonnage d'artillerie de deux heures, arrive à se rendre maitre d'une partie de la forteresse. Une trentaine d'hommes du Reserve Infanterie Regiment RIR 74 s'est cependant retranché et résistent aux troupes françaises. Une contre-attaque allemande effectuée le 29 décembre 1915 échoue à libérer les hommes assiégés. Ils seront délivrés le 30 décembre 1915 lorsque le Garde Jäger Bataillon reprend l'ensemble de l'Untere Rehfelsen. Le Dromedar Stollen situé au-dessus de l'Unterer Rehfelsen L'unterer Rehfelsen vue de la Feste Bamberg Poste de mitrailleuse en haut de l'Unterer Rehfelsen Une des entrées de l'Unterer Rehfelsen Galerie de l'Unterer Rehfelsen Une des salles souterraines de l'Unterer Rehfelsen Une autre des salles de l'Unterer Rehfelsen La sortie arrière de l'étage supérieur Le fortin de l'étage intermédiaire de l'Unterer Rehfelsen La partie arrière de l'étage intermédiaire La partie inférieure de l'Unterer Rehfelsen Les galeries inférieures de l'Unterer Rehfelsen La suite de la galerie inférieure Tranchée dans la partie inférieure de l'Unterer Rehfelsen Abri inférieur de l'Unterer Rehfelsen L'Unterer Rehfelsen vue depuis le bas De l'Untere Rehfelsen nous suivons la tranchée qui descend le flanc du HWK. C'est la tranchée de la Suisse Lippique. C'est une grande tranchée maçonnée identique à celle de la Himmelsleiter. À certains endroits, sa profondeur atteint les 2,50 m. Dans la descente, nous rencontrons de nombreux abris souterrains et des positions de minenwerfer. La plupart sont situés sur le côté gauche lors de la descente donc à l'arrière de la tranchée. Le haut de la tranchée de la Suisse Lippique La tranchée de la Suisse Lippique Entrée d'un abri dans la Suisse Lippique La galerie souterraine de l'abri precédent Un des fortin de la Suisse Lippique Un autre des abris de la Suisse Lippique Un des fortins à l'avant de la Suisse Lippique Un autre des abris de la Suisse Lippique Parapets de tir en escaliers de la Suisse Lippique La fin de la tranchée de la Suisse Lippique Une des derniers abris en bas de la Suisse Lippique Nous passons ainsi les abris U11. L'abri U11 La galerie vers l'abri souterrain L'entrée de l'abri U11 Une des salles de l'abri Puis la Feste Scheufele. La Feste Scheufele Nous rejoignons ensuite l'abri souterrain du Landes Jäger Regiment LJR 56. Le LJR 56 stollen Des étagères dans le souterrain ? Une des salles de cet abri La stèle située devant le Stollen Un peu plus bas, nous pouvons accéder aux abris et souterrains du LIR 56 qui porte une grande inscription en l'honneur des hommes de ce régiment tués au combat. L'entrée secondaire de l'abri du LIR56 Garde Jäger L'entrée principale L'entrée principale Le tableau d'honneur La galerie d'accès aux chambres souterraines Une des chambres de cet abri La tranchée de la Suisse Lippique finit par déboucher sur le Dickbuchenweg un peu sous la côte des 600 mètres. Elle débute à l'Untere Rehfelsen à 740 m d'altitude. Nous prenons à gauche vers la courbe 2 de la Voie Serpentine cantine Zeller. De nombreux abris effondrés signalent l'emplacement du Camp Albrecht Albrecht Läger. Au niveau du ruisseau Goldbach nous trouvons des abris de l'Ulanen Regiment ULR 11 muni d'une stèle proclamant "Sei mir Gegrüßt du liebe Hutte" soit loué abri bien aimé. Un des abris effondrés en bas de la Suisse Lippique La stèle du Albrecht Lager L'entrée d'un des abris du ULR11 Un autre de ces abris Dans l'abri avec vue sur le créneau de tir de l'entrée Un abri avec les soubassements d'un compresseur La cuve du compresseur est restée en place L'entrée de l'abri du compresseur Nous nous dirigeons maintenant vers le cimetière des Uhlans. Une trentaine de tombes sont rassemblées à cet endroit. C'est un des rares cimetières existant encore au HWK. Les autres ont été transférés dans les différents cimetières militaires des alentours. Les tombes, toutes surmontées d'une stèle en pierre, entourent un monument commémoratif dédié aux tuées du 9K LIR 56 érigé en mai 1916. Le cimetière a été récemment restauré par l'armée allemande. Vue du cimetière Le monument commémoratif Nous rebroussons chemin vers la tranchée de la Suisse Lippique et poursuivons sur le chemin en direction du Hirtzenstein. Juste après la tranchée, nous passons devant la fontaine du LIR 56 à gauche. La fontaine du 56e Dans la courbe apparait une stèle commémorant les morts de la brigade des Uhlans Jaunes tombés en avril 1915 Gelben Ulanen Brigade 5/UL15. La stèle des Uhlans Jaunes Au prochain embranchement, nous prenons à droite pour passer devant le rocher Bieberstein nommé d'après le lieutenant-colonel Marschall von Bieberstein pour arriver au bassin de bains "Leopoldsbad". Le Bieberstein Le Leopoldsbad En poursuivant le chemin, nous passons à gauche d'un monument signalant l'emplacement d'un ancien cimetière allemand. Le chemin longe ensuite les ruines de différents abris du camp Möllendorf érigé en mars 1916 par le 12 LIR 56. Le monument du cimetière du camp Mollendorf Un des abris du camp Mollendorf Le grand bunker du camp Mollendorf Le grand bunker du camp Mollendorf Dans un deuxième parcours, nous partons du village de Hartmannswiller pour emprunter à côté de l'hôtel-restaurant Meyer, le chemin du stand de tir. Ce chemin mène vers le Treffpunkt où débute la Voie Serpentine. Les ruines de grands bunkers parsèment la forêt, tout au long du chemin. Nous montons tout droit pour atteindre la courbe 00. L'abri effondré situé à cet endroit était un poste d'infirmerie. le 1er abri le long du chemin vers le Treffpunkt l'intérieur de cet abri Le 2e abri sur le chemin du Treffpunkt Une étrange construction sur le chemin du Treffpunkt L'abri effondré de la courbe 00 À la courbe 0 part un sentier abrupt qui, en passant sous le Sandgrubenkopf, mène au cimetière des Uhlans. Le Sandgrubenkopf est une butte de 570 m d'altitude reliée au HWK par un petit col. Il a servi de point de rassemblement aux troupes allemandes avant l'assaut sur le HWK. Il y avait à cet endroit un poste de secours et des dépôts de munitions. Il servit également de poste de commandement et lors de l'assaut du 22 décembre 1915, l'état-major du LIR 56 s'y établit. Des canons et des minenwerfer y étaient également stationnés. L'explosion d'un minenwerfer, le 8 janvier 1916, y fit d'ailleurs de nombreuses victimes. L'abri "Musiktempel" Nous poursuivons notre exploration en suivant la Voie Serpentine en direction de la Feuchte Ecke coin humide nommée ainsi à cause de la présence d'un ruisseau. Juste après, sur le côté gauche du chemin, apparaissent de nombreux abris réalisés avec des tôles "métro". La partie frontale est réalisée en maçonnerie. Nous y trouvons également un souterrain s'enfonçant d'une trentaine de mètres dans la montagne. Ces abris ont été dénommés Musiktempel temple de la musique, 99er Haus maison du 99e et Böse Buben mauvais garçons. Ils servaient de cuisine, de casernement et d'écurie. Une inscription signale que ces abris ont été construits par le 13e et le 14e LIR 99 selon un modèle et qu'il est souhaité que ce modèle soit perpétué. Un des abris des Bösen Buben La galerie souterraine des Bösen Buben Au fond de cette galerie Un autre des abris Les façades de Bösen Buben L'inscription La suite des abris Après l'abri portant l'inscription, nous prenons le chemin descendant sur la droite, le Schwabenweg. Ce chemin passe à côté de deux bunkers ayant servi de central téléphonique avant de déboucher dans les vignes au-dessus de Wuenheim. Le bunker du central téléphonique qui sert de pavillon de chasse À cet endroit, nous prenons à droite le sentier des pèlerins balisage croix rouge. Nous passons à côté d'un étrange abri en tôle pour aboutir à la station Gaede. Ici le sentier des pèlerins St Jacques de Compostelle croise le cheminement du Sulzerbahn. C'était une ligne de chemin de fer à voie étroite qui reliait Soultz au Niederwald en contrebas du Hirtzenstein soit une longueur de 8900 m. De dix à quinze trains circulaient chaque jour sur cette ligne. De la station Gaede partait le téléphérique qui passant par la station Sproesser aboutissait au-dessus de la caserne au sommet du HWK. Ce téléphérique d'une longueur de 2 km avait un dénivelé de 500 m. Il se déplaçait à la vitesse d'un mètre par seconde. Il fut construit de février à mai 1915. Un deuxième téléphérique partait à proximité du central téléphonique cité précédemment qui est aussi une des stations d'arrivée de la Sulzerbahn pour aboutir au Klippenstollen. L'étrange abri en tôle Un des abris de la station Gaede L'entrée de cet abri. Le départ du téléphérique. Vestige d'une des nacelles du téléphérique. Vestige de sac de sable à la station Gaede. Rouleau de fil de fer barbelé retrouvé à la station Gaede. La station Gaede a été dégagée en 2010 par des volontaires de la Brigade franco-allemande. Abri en tôle retrouvé à la station Gaede. Le même abri au fond de sa tranchée. Le sentier des pèlerins nous ramène ensuite vers le Treffpunk en passant à proximité de la source Ottoquelle où se trouvent cachés sur le flanc de la montagne plusieurs abris en béton. Le sentier pense ensuite à côté d'un très gros bunker et des ruines d'un petit. La source OTTO. Un des abris à proximité de l'Ottoquelle. Le grand bunker du Treffpunkt Du carrefour du Treffpunk, nous poursuivons tout droit le long du chemin des pèlerins de St-Jacques de Compostelle. Sur la gauche nous croisons un ensemble de six blockhaus coordonnée GPS 47 N 51' 06" et 7 E 11' 09". Après l'oratoire se présente, sur la droite, un grand abri parfaitement remis en état. À l’arrière de celui-ci se trouve, également restauré, l'abri du 59e régiment d'artillerie allemand. Au niveau du 2e oratoire, nous prenons le chemin partant à gauche en descente. Celui-ci nous ramène vers le chemin du stand de tir emprunté au départ de ce parcours. l'abri du 59e régiment d'artillerie allemand Un abri transformé en cabane de chasse Dans un troisième parcours, nous partons de la courbe sur la route des Crêtes située juste avant le col du Silberloch en venant de Uffholtz. Cet endroit est dénommé Bains-douches. Nous sommes dans le secteur français et partons à la découverte des camps avancés français implantés sur le flanc sud du HWK. Le chemin nous conduit vers le camp Arrault, suivi du camp Baudot puis du camp Renié. Vestige d'un abri au camp Arrault. Entrée d'un abri au camp Baudot. Cette entrée mène vers une galerie souterraine. Le fond de la galerie qui commence à s'effondrer. Les parois en bois sont encore relativement bien conservées. Le chemin passe ensuite devant la tombe Violet pour atteindre le point Hennequin où débute la tranchée de 1ere ligne. En suivant cette tranchée, nous arrivons au monument Serret. De là, nous empruntons la tranchée du 15e BCP puis la "tranchée électrique" dont nous avons déjà parlé précédemment. Cette tranchée grimpe vers le sommet du HWK en passant par le réduit Boussat. Après ce réduit, la tranchée débouche sur un chemin que nous suivons vers la gauche. Il nous mène en descendant vers un autre chemin que nous suivons ensuite également vers la gauche. Il nous ramène vers les Bains-Douches en passant par le Camp Duvernet sur la droite du chemin. La tombe Violet Le point Hennequin La tranchée de 1ere ligne française. Vestige d'abris en tôle métro dans la tranchée électrique. Un poste bétonné dans cette tranchée. Entrée d'un abri de cette tranchée. Un autre poste. Réduit le long de la tranchée. La tranchée électrique. Le réduit Boussac Le réduit Boussac Vestige du camp Duvernet. Le camp Duvernet Il ne subsiste que peu de choses du camp Duvernet Ces photographies ont été réalisées en avril et octobre 2010. La suite de la visite se passe dans la troisième partie.... Y ACCÉDER L'accès au Hirtzenstein se fait à partir de Wattwiller en empruntant au centre du village la route du Vieil Armand. Pour atteindre le Treffpunk, prendre à Hartmannswiller, au rond-point de l'hôtel-restaurant Meyer, le chemin du stand de tir. Poursuivez sur ce chemin jusqu'à l'orée de la forêt puis continuez à pied tout droit. Pour le départ du parcours des camps français, partez du col du Silberloch et redescendez vers Uffholtz. Le départ est situé sur la gauche du premier virage. Les indications pour accéder à ce lieu insolite sont donnés sans garantie. Elles correspondent au chemin emprunté lors de la réalisation des photographies. Elles peuvent ne plus être d'actualité. L'accès au lieu se fait sous votre seule responsabilité. Si vous constatez des modifications ou des erreurs, n'hésitez pas à m'en faire part. Cette page a été mise en ligne le 15 mai 2010 Cette page a été mise à jour le 16 janvier 2015

LeRefuge des Anges se trouve à 1 km du centre de Presles-et-Thierny et à 14 minutes en voiture de la cathédrale de Laon. Elle est gratuite. Une connexion Wi-Fi, un jardin et une terrasse. The hospitality and friendliness of the hosts. We had fun sitting together over breakfast. They recommended a great restaurant for our evening meal which

Hautsde-France. Le 16 avril prochain, aura lieu la commémoration du centenaire de la bataille du Chemin des Dames. Un évènement majeur de la première guerre mondiale mais aussi de la mémoire
LeChemin des Dames dispose d’autres richesses à vous faire découvrir : vestiges historiques, loisirs sportifs, balade au grand air c’est parti pour une journée bien remplie ! 10h : arrivée au Centre d’Accueil du Visiteur du Chemin des Dames. L’espace est accueillant et lumineux, doté d’une grande fresque murale reprenant le
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