RechercherĂ©cente : signification proverbe si vous voulez que vos rĂȘves se rĂ©alisent ne dormez pas 121 citations « Non, si vous voulez rendre la religion chrĂ©tienne aimable, ne parlez jamais de martyrs ; nous en avons fait cent fois plus que les paĂŻens. » Citation de Voltaire ou François-Marie Arouet ( 1778 Ă 84 ans) ~ Plus ~ Paix ~ Jamais ~ Fois ~ Fait ~
PubliĂ© le 27 nov. 2015 Ă 101Vastes tourbiĂšres, petits ruisseaux, lacs bleutĂ©s, montagnes mythiques, plages dĂ©sertes William Butler Yeats surnommait le comtĂ© de Sligo The Land of Heart's Desire» la terre du dĂ©sir du coeur qu'il considĂ©rait comme son pays natal. NĂ© le 13 juin 1865 Ă Sandymount prĂšs de Dublin, William n'a que deux ans lorsque sa famille s'installe Ă Sligo, dans le fief maternel. Sept ans plus tard, le jeune William vit le dĂ©mĂ©nagement Ă Londres comme un dĂ©racinement. Mais il revient l'Ă©tĂ© dans cette Irlande rurale oĂč s'Ă©panouit son imagination dĂ©bordante, nourrie par les contes féériques dont l'abreuve sa mĂšre. Son pĂšre John, peintre sans succĂšs, ami des prĂ©raphaĂ©lites, encourage ses fils Ă suivre une voie artistique - Jack le benjamin sera rĂ©putĂ© pour ses huiles impressionnistes. De retour Ă Dublin en 1881, William intĂšgre l'Eramus Smith High School et se dĂ©couvre une double passion l'Ă©criture et la politique. Initiateur du mouvement pour le renouveau de la littĂ©rature irlandaise, entourĂ© d'artistes influents, il crĂ©e en 1904 l'Abbey Theatre, oĂč ses piĂšces seront jouĂ©es. SĂ©nateur de l'Etat libre d'Irlande de 1922 Ă 1928, Prix Nobel de littĂ©rature en 1923, il multiplie essais, romans, poĂšmes mĂȘlant lĂ©gendes celtiques, philosophie nĂ©oplatonicienne, influence du théùtre NĂŽ, histoire irlandaise et histoire personnelle. Des Ă©crits dans lesquels son cher comtĂ© apparaĂźt en filigrane. Pas de traces du poĂšte dans la ville de Sligo, mis Ă part le County Museum oĂč une exposition lui est dĂ©diĂ©e, et une statue de bronze sculptĂ©e par Rowan Gillespie, au manteau en forme de livre ouvert gravĂ© de quelques vers. Mais la campagne environnante est jalonnĂ©e de souvenirs de son passage. Mont Ben Bulben [...] Au pied de Ben Bulben Ă la tĂȘte nueDans le cimetiĂšre de Drumcliff Yeats est couchĂ©, Un ancĂȘtre y fut recteur, Il y a bien des annĂ©es; L'Ă©glise est proche, sur la route, une ancienne croix.[...] Et selon son ordre, on a gravĂ© dessus ces motsRegarde sans t'attendrirLa vie, la mort, Cavalier, poursuis ta route!Under Ben Bulben Au pied de Ben BulbenDressĂ© Ă 526 m, le mythique Ben Bulben doit son nom au roi Conall Gulban, fondateur au ve siĂšcle du royaume de Tyrconnell, incluant une partie du comtĂ© de Sligo. FormĂ©e pendant la pĂ©riode glaciaire, cette majestueuse montagne au sommet plat, aux versants façonnĂ©s par l'Ă©rosion, sĂ©duit randonneurs et amateurs d'escalade Ă©viter la face nord balayĂ©e par les vents de l'Atlantique. Lorsque le soleil, jouant avec les nuages y dessine de mystĂ©rieuses silhouettes, on devine un tableau de son frĂšre Jack, Ă©galement fascinĂ© par la magie du lieu. William souhaitait ĂȘtre enterrĂ© sous la tĂȘte nue de Ben Bulben». AprĂšs la guerre, sa dĂ©pouille sera rapatriĂ©e de la CĂŽte d'Azur, oĂč il est mort en 1939, au cimetiĂšre de Drumcliff. L'Ă©pitaphe qu'il avait consignĂ©e dans son poĂšme est inscrite sur sa lac Lough Gill Me lever et partir sans plus tarder, partir pour Innisfree,Quelque hutte aller lĂ -bas bĂątir d'argile et d'osier;Neuf rangs de fĂšve y planter, des abeilles pour le miel,Et vivre seul en leur bourdonnante clairiĂšre.[...] J'entends ce lac qui bat sourdement sur ses rives;Que je sois sur les routes, sur le pavĂ© des villes, Je l'entends au trĂ©fonds de mon Lake Isle of Innisfree L'Ile du lac d'InnisfreeWilliam commente ce poĂšme Ă©crit lors d'un sĂ©jour londonien Aux bords des eaux paisibles du Lough Gill seulement veillĂ©es par un manoir, on peut trouver la paix.» Ce lac de 8 km de long est ponctuĂ© d'une vingtaine d'Ăźles inhabitĂ©es, dont Innishfree. Aujourd'hui inaccessible, elle fut l'un des terrains de jeu de son enfance. Ce paysage romantique constitue un vĂ©ritable eden pour rĂȘveurs et promeneurs solitaires, qui peuvent en faire le tour par une route sinueuse au milieu des bruyĂšres flamboyantes. On peut aussi embarquer sur le Rose of Innisfree pour une petite navigation ponctuĂ©e par la lecture de quelques poĂšmes rĂ©citĂ©s par le capitaine. Point de dĂ©part Parke's Castle, manoir du xviie siĂšcle qui tĂ©moigne des coutumes ancestrales locales. Drumcliff Si j'avais les voiles brodĂ©s des cieux,OuvrĂ©s de lumiĂšre d'or et d'argent,Les voiles bleus, diaphanes et sombres De la nuit, de la lumiĂšre et de la pĂ©nombre,J'Ă©tendrais ces voiles sous tes piedsMais je suis pauvre et je n'ai que mes rĂȘves;J'ai Ă©tendu mes rĂȘves sous tes pieds; Marche doucement car tu marches sous mes wishes for the Cloths of Heaven Il voudrait avoir les voiles du ciel En 1893, il dĂ©die ces vers Ă la militante Maud Gonne, qu'il aimera passionnĂ©ment et qui refusera ses trois demandes en mariage. Sa beautĂ© lui rappelle celle d'HĂ©lĂšne, qui rendit PĂąris fou d'amour. Maud, militante active de la cause indĂ©pendantiste, incarne aux yeux de Yeats une Irlande farouche et libre. Il lui offre ce qu'il a de plus cher, ses rĂȘves. A la sortie du cimetiĂšre de Drumcliff, la sculptrice Jackie McKenna a imaginĂ© la statue en bronze d'un homme chauve, torse nu, accroupi au-dessus d'une couverture en pierre sur laquelle est gravĂ© le poĂšme He wishes for the Cloths of Heaven ». A cĂŽtĂ©, un banc incite Ă une pause Rock Quand je joue de mon violon Ă Dooney,Les gens dansent tels les vagues en la mer;Mon cousin est le prĂȘtre de Kilvarnet,Mon frĂšre de croisĂ© mon cousin et mon frĂšreIls lisaient dans leurs livres de messe;Je lisais dans mon livre de chansonsAchetĂ© Ă Sligo Ă la Fiddler of Dooney Le Violoneux de Dooney Autrefois les jeunes dansaient Ă Dooney Rock, oĂč Yeats aurait vu un violoniste jouer le dimanche. Un sentier balisĂ© s'Ă©lance Ă travers une forĂȘt de conifĂšres jusqu'Ă ce promontoire qui offre une vue spectaculaire sur le Lough Gill. Une lĂ©gende prĂ©tend qu'en 1641 lors de la rĂ©bellion irlandaise, des fidĂšles auraient jetĂ© dans le lac la cloche d'argent de l'abbaye de Sligo pour la sauver. On dit que du sommet, seules les Ăąmes pures peuvent l'entendre Waterfall LĂ -bas oĂč le torrent vagabondTombe des collines au-dessus de Glen-car,Et parmi les joncs forme des Ă©tangsOĂč mĂȘme une Ă©toile ne peut plonger, [...] Viens, enfant des hommes, viens!Vers le lac et vers la landeEn tenant la main d'une fĂ©e, Car il y plus de larmes au monde que tu ne peux le Stolen Child L'Enfant volĂ©William va souvent pique-niquer avec ses tantes Ă proximitĂ© de la cascade de Glencar qui dĂ©verse des gerbes d'eau Ă©cumantes. Ce dĂ©cor sauvage, particuliĂšrement spectaculaire aprĂšs la pluie, lui inspire en 1886 l'un de ses premiers poĂšmes. Des fĂ©es induisent un enfant Ă tout quitter pour les suivre vers leur monde joyeux. Une façon pour William de montrer sa dĂ©ception face Ă une sociĂ©tĂ© de misĂšres et de douleurs. Knocknarea La cohorte chevauche du Knocknarea A la tombe de Clooth-na-Bare;Caoilte secouant sa chevelure de flammes,Et Niamh appelant LĂ -bas, viens t'en lĂ -bas;Vide ton coeur de son rĂȘve vents s'Ă©veillent, les feuilles tournoient, Nos joues sont pĂąles, notre chevelure Hosting of the Sidhe L'Appel des Sidhe Etres surnaturels habitant collines et tumulus, les Sidhe voyagent dans le vent tourbillonnant. C'est pourquoi les anciens se signaient les jours de fortes bourrasques pour se protĂ©ger des esprits parfois malĂ©fiques des Sidhe. La colline de Knocknarea doit sa renommĂ©eĂ l'imposant cairn de 55 m de long pour 10 m de haut qui, selon la tradition, abriterait le tombeau de la reine Sidhe Maeve. L'ambitieuse guerriĂšre de la mythologie irlandaise y serait enterrĂ©e debout, tournĂ©e vers le Nord, face Ă ses ennemis d'Ulster. AisĂ©ment accessible, le sommet Ă 327 m dĂ©voile un panorama aux allures fantomatiques lorsque la brume aurĂ©ole les Ă©minences pratiqueY allerAer Lingus assure quatre vols quotidiens vers Dublin au dĂ©part de Paris. A partir de 115 euros par personne A-R, puis Dublin-Sligo 206 km avec voiture de location Ă partir de 55 euros pour trois jours, kilomĂ©trage illimitĂ©. Reposer En famille Strandhill Lodge and Suite Hotel. Les chambres spacieuses et fonctionnelles offrent une vue sur mer ou sur Knocknarea. Service de baby-sitting, location de vĂ©lo, surf, centre d'Ă©quitation. A partir de 99 euros la nuit en chambre double. ie Entre amis The Glasshouse, au coeur de Sligo. Son architecture de verre cache des chambres raffinĂ©es et un View Bar aux baies largement ouvertes sur la riviĂšre Garavogue. A partir de 109 euros la nuit pour deux. affaires Radisson Blu HĂŽtel. A l'Ă©cart du centre, une adresse aux chambres sobres et lumineuses Business center, salle de sport, spa et piscine de 18 m pour se dĂ©tendre. A partir de 120 euros la nuit en chambre RestaurerEn famille Hargadon's. L'un des plus anciens pubs de Sligo, avec lectures de poĂšmes le dimanche soir. Du lundi au samedi, dans la partie restaurant, menu Ă partir de 20 euros, avec un verre de terramonti, le vin du patron, Ă©levĂ© dans sa propriĂ©tĂ© nĂźmoise. amis Broc House. Dans une propriĂ©tĂ© familiale face au Lough Gill, des tables d'hĂŽtes de dix pour goĂ»ter la cuisine traditionnelle bio de Paula, tandis que Damien lit des poĂšmes de Yeats. 60 euros entrĂ©e, plat, dessert, cafĂ© et petits fours. Tel. +353 87232 0820Pour affaires Eala Bhan. Son nom White Swan, en gaĂ©lique est un clin d'oeil aux cygnes que l'on aperçoit par les fenĂȘtres. Cette brasserie du centre ne travaille qu'avec les pĂȘcheurs et producteurs locaux. Fruits de mer et carrĂ© d'agneau 35 euros renseignerOffice du tourisme Irlandais, culturel Irlandais. La Rose et autres poĂšmes bilingue, Edition poĂšmes, suivi de La RĂ©surrection, Yves Bonnefoy, GallimardCinq choses qu'on ne sait pas du comtĂ© de Sligo01 DĂ©but mai, lors du Food Festival de Sligo, les cuisiniers se disputent le titre de champion du monde d'Irish Stew, l'emblĂ©matique ragoĂ»t de mouton nord de Sligo, Mullaghmore Head est considĂ©rĂ©e comme l'un des meilleurs spots de surf. Une houle dantesque y produit des vagues d'anthologie, surnommĂ©es la gauche mutante irlandaise » par Surfing sud-ouest, Carrowmore est la plus ancienne et la plus complĂšte nĂ©cropole mĂ©galithique d'Irlande. Le dolmen le plus imposant est composĂ© de cinq blocs de granit qui forment une chambre funĂ©raire tournĂ©e vers l' qui comptait en 1820 cinq centres de brassage, fermĂ©s depuis 1960, renoue avec la tradition. Dans la bourgade de Ballymote, la Brewing Company Ă©labore une biĂšre blanche artisanale The White 25 septembre 1588, trois des navires de l'Invincible Armada, partie envahir l'Angleterre protestante, firent naufrage au large de Streedagh. Un monument sur la plage leur rend hommage.ï»żMaismoi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves, Sous tes pas je les ai dĂ©roulĂ©s. Marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves. â William Butler Yeats. Partager cet article Repost 0 &version; S'inscrire Ă la newsletter Pour ĂȘtre informĂ© des derniers articles, inscrivez vous : Vous aimerez aussi : Absence L'extase d'un baiser Ă toi qui vas Ă Gao Il
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Si je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel,BrodĂ© de lumiĂšre d'or et de reflets d'argent,Le mystĂ©rieux secret, le secret Ă©ternel,De la vie et du jour, de la nuit et du temps,Avec tout mon amour je le mettrais Ă tes moi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves,Sous tes pas je les ai doucement car tu marches sur mes rĂȘves.*Had I the heaven's embroidered cloths,Enwrought with golden and silver light,The blue and the dim and the dark clothsOf night and light and the half-light;I would spread the cloths under your feetBut I, being poor, have only my dreams;I have spread my dreams under your feet;Tread softly because you tread on my Yeats, poĂšte irlandais 1865-1939 -Traduction d'Yves Bonnefoy. Panasonic DMC-FS3
Ilfaut rĂ©duire doucement la masse humaine pour que chaque ĂȘtre retrouve sa propre dignitĂ©. Aucune solution n'est viable tant qu'on a pas d'abord rĂ©glĂ© la question de la dĂ©mographie. Marguerite